La fin du remboursement des médicaments anti-Alzheimer

C’est officiel : à partir du 1er aout, les médicaments pour la maladie d’Alzheimer et leurs génériques associés ne seront plus remboursés dans toutes les pharmacies et parapharmacies. Tollé dans les associations de malades, incompréhensions pour les familles des malades, notamment ceux placés en maison de retraite. Qu’en est-il des raisons ? 06 Actus fait le point sur ce sujet de santé publique.

Des gélules vertes et des comprimés blancs.

Un médicament dangereux

Aricept, Ebixa, Exelon, Reminyl. Voici les quatre médicaments qui ne seront plus remboursés le 1er août prochain. Selon la ministre de la santé, Agnès Buzyn, ceux-ci se révèleraient, en plus d’être inefficaces et dangereux, responsables de chutes et de fractures. Selon elle, le déremboursement interviendrait pour empêcher les malades de prendre ce médicament jugé dangereux, tout en niant toute raison budgétaire à ce dernier. Le but ? Mettre l’argent à profit des équipes médicales et des médecines douces plutôt que dans les médicaments.

Des patients abandonnés

Les associations jugent ces affirmations biaisées. En effet, la question n’est actuellement pas de soigner la maladie d’Alzheimer mais de la stabiliser. Et c’était la principale vocation de ces traitements, qui ralentissent le processus de dégénérescence et agissent sur les troubles du comportement des malades. Enfin, les associations craignent qu’avec la fin des prescriptions, les patients ne viennent plus consulter de médecins pour faire contrôler l’évolution de leur maladie.

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