La Côte d’Azur veut mettre ses croisières au vert !

Des initiatives pour limiter l’impact des croisières sur la qualité de l’air vont être prises à Nice et Cannes, avec de nouvelles réglementations plus globales qui devraient à moyen terme améliorer la situation.

Plusieurs bateaux de croisières.

https://pixabay.com/fr/photos/baie-m%C3%A9diterran%C3%A9e-1420350/

Les ports de Nice et Cannes sont membres du triste top 50 des infrastructures les plus polluées d’Europe. C’est la conclusion de l’organisation non gouvernementale (ONG) Transport & Environnement qui pointe du doigt les émissions de dioxyde de soufre des navires de croisières qui en rejettent « deux à cinq fois plus » que le parc automobile. Ces deux grandes métropoles des Alpes-Maritimes cumulent 239 escales de croisières et voient débarquer plus de 453.000 passagers (chiffres de l’année 2018).

À Nice des capteurs ont été installé afin de prendre des mesures pour éloigner les navires de croisière lors des pics de pollution. Cela aurait eu pour effet de ne pas franchir les seuils d’ozone, de particules fines et de dioxyde de souffre et par conséquent de limiter la pollution de la ville. L’activité des croisières y aurait tout de même généré 5563 tonnes d’oxyde de soufre sur l’année 2017. La faute au fioul lourd, moins cher, utilisé par les géants des mers.

Dès janvier 2020, une nouvelle réglementation pourrait laisser entrevoir un début d’amélioration. En effet, les compagnies de croisières devront se plier à une nouvelle norme de taux de soufre pour les carburants marins, édictée par l’Organisation maritime internationale. Le taux passera de 3,5 % (ou 1,5 % pour les ferries) à 0,5 %.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *